Par le courrier électronique
Le courrier électronique a été le premier instrument de veille, avant que le web prenne une importance qui tend à l'identifier à l'internet lui-même. Pour certains, le courrier reste l'outil privilégié et comme on l'a vu ils préféreront l'utiliser pour lire les flux de syndication eux-mêmes. Certaines ressources de veille incontournables restent accessibles seulement par le courrier électronique.
Listes de diffusion (newsletters) | Listes de discussion | Alertes |
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Les listes de diffusion sont l'équivalent numérique des bulletins d'informations professionnels sur papier. Techniquement il s'agit de mails envoyés à une grande quantité de destinataires abonnés. Petit à petit elles migrent sur le web, soit par une publication simultanée, soit en abandonnant le vecteur courrier. Cependant les newsletters qui restent seulement diffusées par liste de diffusion, conçues spécifiquement à fin de veille, sont souvent irremplaçables. En particulier le courrier permet une diffusion sélective des lettres confidentielles. | Les listes de discussion se distinguent des listes de diffusion en ce que les destinataires sont aussi des participants. Elles sont l'occasion pour ceux-ci de diffuser des informations qui se mêlent aux débats et aux demandes de renseignements précis. La fonction informative, qui fournit une ressource plus spécifique pour la veille, tend à migrer sur le web (Récemment la liste biblio-fr, dont les archives étaient disponibles et syndicable sur le site du CRU depuis plusieurs années, a fermé déclenchant un certain émoi parmi les bibliothécaires et les documentalistes français.). | Une alerte est l'envoi automatique au souscripteur d'un courriel contenant les nouveaux résultats d'une requête sur une base de données. C'est l'équivalent courriel du flux de syndication sur une équation de recherche. Ce sont les techniques qui permettent de poser une veille la plus précise et la plus spécifique possible. Elles sont donc précieuses, or, comme on l'a vu, l'offre d'alertes est beaucoup plus courante que celle de flux de syndication. À la différence de la syndication, la création d'une alerte suppose que son souscripteur soit identifié. |
Poser une alerte sur ScienceDirect et par Google Alerts
Dans Science Direct, l'alerte est proposée en même temps que le flux de syndication. La périodicité de l'alerte est réglée par l'utilisateur. L'alerte peut être programmée pour être envoyée non sur une base périodique mais chaque fois que l'équation de recherche ramène de nouveaux résultats.
Dans Google Alerts, outre la périodicité on peut programmer la cible de l'alerte en correspondance avec les différentes recherches particulières de Google, en particulier je peux réduire mon alerte à la recherche sur les blogs, les actualités, les groupes ou bien sûr le web.