Cas pratique dirigé
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Au cours d'une soirée, Margaux et Michel étudiants en Droit, s'interrogent sur des documents qu'ils viennent de recevoir en vue de la préparation d'une séance de Travaux dirigés. Il s'agit d'un contrat électronique fourni par une société de commerce en ligne, d'une copie d'une publicité reçue par mail.
Question 1
Margaux considère que de manière générale, concernant la force probante, le contrat conclu par voie électronique aura une valeur inférieure à celui conclu sur support papier.
Question 2
Michel se moque de Margaux, car pour lui, la force probante est bien évidemment identique à celui rédigé sur support papier. Il a d'ailleurs récemment « soufflé » à sa sœur qui est en instance de divorce et en déplacement de longue durée à l'étranger, de signer les documents préparant le divorce pour consentement mutuel sous cette forme, et ce afin de lui éviter de revenir sur le territoire pour cela.
Question 3
Margaux, un peu vexée par la moquerie de son compagnon mais amusée par l'erreur qu'il a commise, lui demande alors s'il connait le moment où se forme le contrat électronique, lors d'un achat par exemple. Après avoir hésité une à deux minutes, Michel lui répond que ce n'est que lorsqu'il a cliqué sur « confirmer »
après avoir eu l'affichage du récapitulatif et une proposition de modification.
Question 4
Michel, sûr de lui pose à son tour une question à Margaux. Il lui demande si elle connait le moment où démarre la durée quinquennale de conservation des données contractuelles. Margaux lui répond que cela dépend du moment de la livraison. Si la livraison est concomitante à la conclusion du contrat alors le délai court à partir de ce moment. Sinon il ne commence à courir qu'à partir du moment de la livraison.
Question 5
Décidant de réfléchir ensemble à la publicité fournie, Margaux et Michel n'arrive pas à se mettre d'accord concernant le mode de transmission autorisé en France. Michel défend l'idée qu'il est possible d'utiliser les mails du fichier des anciens élèves collectés il y a deux ans lors de l'organisation d'un colloque pour faire de la prospection pour une activité commerciale. Margaux considère que cela n'est pas possible.
Qui a tort ?