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Jusqu'au XIXe siècle, la doctrine analyse les arrêts et elle cherche à en éclairer le sens en l'absence de motivation. Cette jurisprudence des arrêts évolue progressivement pour former la jurisprudence. Qualifiée par certains de sources du droit et par d'autres auteurs de simple autorité, elle est diffusée et mieux connue par diverses publications. Cette reconnaissance de la jurisprudence par rapport à la loi permet de revaloriser la place du juge en lien avec les articles du Code civil. En certaines circonstances, le juge doit créer du droit pour éviter de se rendre coupable d'un déni de justice. L'unification de la jurisprudence a été permise au cours du XIXe siècle par la Cour de cassation. La doctrine va contribuer à valoriser ses arrêts en révélant ceux qui sont considérés comme les plus importants et que l'on qualifie d'arrêts de principe. La Cour de cassation pour l'ordre judiciaire a son pendant pour l'ordre administratif avec le Conseil d'État. Il a contribué à la formation du droit administratif. Avec la loi du 24 mai 1872, il exerce une justice déléguée mettant fin au système de la justice retenue mise en place par le régime napoléonien. Puis avec l'arrêt Cadot de 1889, la théorie du ministre-juge est abandonnée.