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Jusqu'au XIXe siècle, la doctrine analyse les arrêts et elle cherche à en éclairer le sens en l'absence de motivation (Indice : elle est obligatoire pour le juge depuis la Révolution française). Cette jurisprudence des arrêts (Indice : ils sont rendus par exemple par une cour d'appel) évolue progressivement pour former la jurisprudence (Indice : ensemble des décisions semblables rendues par une juridiction). Qualifiée par certains de sources du droit et par d'autres auteurs de simple autorité (Indice : qualificatif employé par Gény pour désigner aussi la doctrine), elle est diffusée et mieux connue par diverses publications. Cette reconnaissance de la jurisprudence par rapport à la loi permet de revaloriser la place du juge en lien avec les articles du Code civil (Indice : 1804). En certaines circonstances, le juge doit créer du droit pour éviter de se rendre coupable d'un déni de justice (Indice : Article 4 du Code civil). L'unification de la jurisprudence a été permise au cours du XIXe siècle par la Cour de cassation (Indice : prend la suite du Tribunal de cassation). La doctrine va contribuer à valoriser ses arrêts en révélant ceux qui sont considérés comme les plus importants et que l'on qualifie d'arrêts de principe (Indice : Clément-Bayard en 1915). La Cour de cassation pour l'ordre judiciaire a son pendant pour l'ordre administratif avec le Conseil d'État (Indice : institué par la Constitution de l'an VIII comme un organe consultatif du gouvernement). Il a contribué à la formation du droit administratif. Avec la loi du 24 mai 1872, il exerce une justice déléguée (Indice : manière d'exercer la justice pour les juridictions de droit commun) mettant fin au système de la justice retenue (Indice : servait à désigner la justice que le roi exerçait en vertu de sa propre autorité) mise en place par le régime napoléonien. Puis avec l'arrêt Cadot de 1889, la théorie du ministre-juge (Indice : équivalent d'administrateur-juge) est abandonnée.