Titre de la leçon : Les mises en scène de procès dans des films hollywoodiens (1956-1962) : De quelques effets de distanciations
Auteur : Benoît Rivière
Présentation de l'auteur :
Auteur :
Présentation de l'auteur : Docteur en études cinématographiques et chargé de cours à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l'Université de Rennes 2.
La thèse de l'auteur, réalisée sous la direction de Dominique Chateau, propose d’envisager le « rythme » comme un outil d’analyse opératoire pour étudier les films de Gus Van Sant. Benoît Rivière s’intéresse essentiellement, à travers ses différentes publications et communications, à l’analyse esthétique des films hollywoodiens, classiques (Hitchcock, Hawks, Kazan, Minelli…) et contemporains (Shyamalan, Chazelle, comédies américaines, films tournés en performance capture…). Benoît Rivière a par ailleurs co-organisé, avec José Moure (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Hélène Vally, deux journées d’études consacrées à la durée des plans dans le cinéma contemporain, dont la publication des actes est actuellement en cours chez L’Harmattan.
Durée : 3 heures
Date de révision : février 2022
Cette leçon propose des analyses de mises en scène de procès représentés dans des films hollywoodiens de la fin des années 50.
A la fin des années 50, plusieurs films hollywoodiens ont mis en scène des procès. Plutôt que d’interroger la pertinence de classer ces longs-métrages dans un genre filmique particulier, celui des « films de procès », nous avons choisi de voir en quoi les choix de réalisation pour ces séquences de procès possèdent certaines caractéristiques communes à des films pourtant très différents. Il apparaît notamment que ces scènes sont surtout l’occasion, pour les réalisateurs, de créer des effets de distanciation entre les spectateurs et le film qu’ils regardent.